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Lidl: C’est un bad buzz qui éclabousse en ce moment Lidl. L’enseigne allemande jaune et bleue a l’habitude de faire parler d’elle pour ses prix cassés. Mais cette fois-ci, Lidl doit retirer de toute urgence de ses rayons des produits à base de “Cannab *diol” (“C B D”). Le “C B D” est une substance issue du chan vre qui ne contient aucune substance psychoactive, c’est-à-dire aucun “T H C”.
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Dans l’Union européenne, de nombreux pays autorisent la vente des produits à base de “C B D”. Mais attention, tout cela est surveillé ! Car le taux de “T H_C” doit impérativement être inférieur ou égal à 0,2%. Sinon, le produit se classe au rayon des produits illicites ! Or Lidl s’est retrouvé à vendre des produits contenant beaucoup plus de “T H_C” que prévu ! Décryptage.
Lidl: Le boom de ce marché va continuer jusqu’en 2028 au moins !
Vous vous en êtes peut-être aperçu : le marché du “C B_D” est en plein essor. Il pèse même 2,8 milliards d’euros dans le monde en 2021 ! On estime que la croissance d’ici 2028 sera de 21% ! Aujourd’hui, 7 millions de Français consommeraient déjà du “C B D”, soit 10 % de notre population.
L’enseigne Lidl a vu le jour en 1930. A cette époque-là, ce n’était pas du tout un supermarché. Car Lidl ne proposait que de la nourriture. Aucun appareil électro-ménager ni aucune éponge ou aucun produit de beauté ne se trouvait dans ses rayons. Ce n’est qu’en 1973 que Lidl a commencé à élargir sa gamme de produits. Et comme ça, de fil en aiguille, on trouve désormais des lampadaires design à moins de 40 euros ou encore des EarPods à 20 euros ! Et même de l’huile bio au “C B D” !
L’enseigne allemande a raflé des parts de marché de ses concurrents en à peine dix dix. Lidl s’est ainsi octroyé une place de choix dans le paysage de la grande distribution. Lidl compte en effet aujourd’hui pour 6,2% de part de marché sur la grande distribution en France, c’est encore loin des 20% de Leclerc, le leader historique, mais c’est assez pour révolutionner et bouleverser les habitudes de consommation des Français.
Le “C B*D” n’alterne pas les fonctions cognitives.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les variétés de chan vre contiennent différentes molécules. Contrairement à la “T H C”, le “C B D” n’alterne pas les fonctions cognitives. En effet, on peut choisir de les consommer sous forme d’huile, de tisane, de petits gâteaux ou encore de vapeur. Lidl suit la tendance et propose désormais à ses clients une huile bio « Via d’or ». Problème : des experts viennent de prouver que cette huile contient un taux de “T H*C” trop élevé. L’enseigne a dû ainsi procéder à une vaste campagne de rappel produit, sous l’œil attentif des autorités.
Combien a-t-on trouvé de “T H C” dans l’huile bio « Via d’or » ? Aucune information ne s’est échappée à ce propos. Lidl n’a pas indiqué non plus le nom de son fournisseur. En France, on ne peut interdire l’importation de produits à base de “C B D” à la suite d’une décision de la Cour européenne. Pourtant, il est encore interdit d’en cultiver sur le sol français. “Le motif qui est invoqué, c’est l’impossibilité pour les forces de l’ordre de faire la distinction entre le “C B*D” qui est légal (…) et le “T H_C” qui est illégal », confie Charles Morel, président de l’Union des professionnels du “C B D”, à nos confrères de France TV Info.
La législation a du mal à mettre les choses au clair !
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas oublier une chose : la molécule “C B*D” séduit de plus en plus. Outre ses vertus relaxantes, la substance présente dans de nombreux produits permet aussi de lutter contre le stress et certaines douleurs. Ainsi, les magasins spécialisés qui fleurissent en France profitent d’une forte demande. D’ailleurs, un premier salon du “C B D” a eu lieu dans la capitale le 16 et 17 octobre dernier. Mahaut Aoste, PDG de High Society a ainsi déclaré : « Si vous interdisez à un enfant de manger des bonbons, la seule chose dont il aura envie de faire sera de manger des bonbons ».
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Ses explications laissent sous-entendre qu’il vaut mieux légaliser entièrement la distribution de ces produits. Encore faut-il réussir à se mettre d’accord que le “C B D” n’est pas une substance psych*trope contrairement au “T H C”. On n’est pas prêt d’y parvenir…