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- Ces chiffres sont affolants ? Et pourtant le pire est encore à venir…
- Mais ces futures annonces vont-elles suffirent à apaiser les inquiétudes des consommateurs ?
- Ces augmentations peuvent elles aboutir sur une crise des Gilets jaunes ?
- Mais est-ce suffisant pour que les ménages Français arrivent à boucler les fins de mois ?
Avec une inflation déjà importante des prix en 2022 qui frappe les français de plein fouet, faut-il ajoutez à cela une nouvelle augmentation des prix des produits alimentaire en raison de la vague de sécheresse depuis le début de l’année et qui pourrait s’accentuer en juin et cet été.
Le secteur agroalimentaire qui pourrait en effet être de plus en plus touchés par des vagues de chaleur en juin surtout après un hiver très sec qui a asséché les sols des agriculteurs a de quoi rendre inquiet quiconque s’intéresse à la question. Cette situation est de plus en plus inquiétante pour les productions agricoles et de plus en plus de régions de l’hexagone sont marquées par un manque de pluie pour recharger les nappes phréatiques ce qui rends compliqué l’irrigation des cultures et réduit le rendement des productions agricoles avec peut-être à la clé une augmentation des prix pour les consommateurs.
Malheureusement pour les français ce risque important d’augmentation des prix des produits alimentaire pourrait arriver rapidement et encore impacter leur pouvoir d’achat alors qu’ils doivent déjà subir de plein fouet la hausse des prix affolantes des aliments de bases comme pâtes, du riz, de la farine, des huiles, des céréales et ne parlons pas du café qui dépasse les 40% d’augmentation dans certaines enseignes.
Ces chiffres sont affolants ? Et pourtant le pire est encore à venir…
Selon une étude récente de l’assureur Allianz la hausse pourrait atteindre plus de 200€ par personne cette année et menacer les besoins vitaux des plus précaires.
Les consommateurs doivent se préparer à ces augmentations sans précédent et qui viennent s’ajouter avec la hausse des prix globale de l’Energie, du carburant, du gaz et de l’électricité.
Les données des principales entreprises de produits alimentaires transformées indiquent qu’ils n’ont pas encore répercutés ces hausses de prix des matières premières et que les négociations avec les distributeurs vont avoir lieu entrainant de fait une valse des étiquettes dans les supermarchés.
Les ménages les plus vulnérables sont ceux qui consacrent une part importante de leur revenu dans les dépenses de consommation et pour alléger ce fardeau de la flambée des prix, le Gouvernement envisage des aides sociales ciblées comme la prime inflation ou le versement de chèques carburant.
Mais ces futures annonces vont-elles suffirent à apaiser les inquiétudes des consommateurs ?
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On peut en douter car l’inquiétude est vive surtout pour les français les plus démunis qui craignent de ne plus pouvoir faire face avec un reste à vivre de plus en plus faible et cherchent par tous les moyens à faire baisser les factures pour s’en sortir mais jusqu’à quand pourront ils tenir ?
Ces augmentations peuvent elles aboutir sur une crise des Gilets jaunes ?
L’inflation galopante qui touche aussi bien les catégories les plus modestes que les classes moyennes avec de plus en plus de difficultés pour faire leurs courses du quotidien, se chauffer, se déplacer ou simplement faire le plein de leur voiture pour se rendre au travail alors qu’en parallèle les salaires n’augmentent pas aussi vite que l’inflation, les retraites et les différentes prestations stagnent laissant de plus en plus de ménage dans la difficulté. Cette baisse importante du pouvoir d’achat va t’elle appauvrir gravement une partie importante de nos compatriotes ?
Le Gouvernement cherche des solutions pour calmer la colère qui gronde avec différentes aides comme la remise de 15 à 18 centimes sur le carburant, mise en place le 1er avril mais qui va se prolongée jusqu’à la fin de l’année. Autre mesure qui est prolongé: Le bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité qui a pour objectif de garantir des prix abordables pour les consommateurs.
Destiné à aider les ménages les plus modestes, le chèque énergie peut être utilisé jusqu’au 31 mars prochain.
Découvrez les modalités d’utilisation ⤵️https://t.co/sKUVAf2GAy
— Gouvernement (@gouvernementFR) March 6, 2022
Mais est-ce suffisant pour que les ménages Français arrivent à boucler les fins de mois ?
Cette situation sociale devenant plus en plus explosive pourrait peut-être déclencher une nouvelle colère des français et engendrer une crise des gilets jaunes avec des revendications encore plus fortes que le précèdent mouvement.
Avec de nombreux Français qui doivent choisir entre partir en vacances ou remplir le caddy de courses, la rentrée de septembre risque d’être extrêmement difficile.