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Nadine Morano a répondu aux questions d’Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV. La conseillère de Valérie Pécresse et députée européenne a également abordé la question des vaccins et la relation entre la France et la Russie. Elle a notamment regretté qu’Emmanuel Macron n’ait pas fait le déplacement pour échanger avec Poutine.
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Pas question d’une troisième dose pour Nadine Morano
Sur le plateau de BFMTV, Nadine Morano fait une déclaration sur la pandémie du coronavirus. « Je suis dans la même situation que le président de la République. J’ai eu la Covid, j’ai eu une dose de vaccin. J’ai été obligée d’avoir une deuxième dose parce que mon pass s’arrêtait ».
« Moi je ne ferai pas de 3e dose », a déclaré Nadine Morano sur le plateau de BFMTV. Elle précise ensuite que « le problème, c’est qu’on ne peut plus circuler, travailler, on ne peut plus rien faire. Au départ je ne voulais même pas faire la 2e dose, mais je ne pouvais plus rentrer au Parlement européen. Vous vous rendez compte dans quelle situation on se trouve ?». Pour elle, cette dose est une « vaccination administrative obligatoire ».
« Je suis favorable à la vaccination, mais de là à nous faire une vaccination tous les quatre mois, ça commence à suffire », a jugé Nadine Morano. « Ce vaccin protège contre la forme grave de la maladie. Qu’on le fasse en priorité aux personnes qui sont susceptibles de faire une forme grave, les personnes âgées, atteintes de comorbidités », a-t-elle complété.
« L’esprit de responsabilité a définitivement quitté le parti Les Républicains »
L’ancienne ministre du gouvernement Fillon a plaidé en faveur d’une amélioration et d’une plus grande importance des tests sérologiques indiquant le niveau d’anticorps dans le sang.
Mais sa proposition, passe la confusion au sein du parti de droite, ce qui a fait réagir la majorité, dont certains membres n’ont pas manqué de rappeler lors du vote du vaccin. « L’esprit de responsabilité a définitivement quitté le parti Les Républicains », déclare Pierre-Alexandre Anglade, député européen, porte-parole de La République en Marche (LREM).
Lors du vote du pass vaccination, 32 députés avaient voté pour la suppression de cet article, malgré les consignes de Valérie Pécresse. Les dirigeants du parti ont tenté de protéger leurs troupes en affirmant que le vote visait principalement à « défendre la liberté du peuple » et que ce qui importait était le vote final sur le texte, et non l’opposition à celui-ci.
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L’accueil de Poutine en Europe : ce que pense Nadine
« Je m’étonne que le président français, qui exerce la présidence européenne, n’ait pas déjà pris un avion pour aller parler avec monsieur Poutine de vive voix. Moi, j’ai l’expérience de Nicolas Sarkozy en 2008 quand il y avait la crise en Géorgie. Il avait pris son avion et il n’a pas hésité à se rendre à Moscou, pour rencontrer Medvedev à l’époque, et à discuter avec fermeté pour régler la situation.
Aujourd’hui, on a l’impression qu’Emmanuel Macron est seul. Il parle au téléphone, mais il n’y va pas, il ne prend pas ces initiatives. Moi, je regrette que nous ayons des rapports assez tendus avec la Russie. Je fais partie des parlementaires européens qui voudraient recevoir monsieur Poutine au sein de l’hémicycle du Parlement ».