L’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy n’est plus libre de ses mouvements, quels sont les dessous de cette affaire ?

© Source : La Nouvelle Tribune

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Les scandales politiques ont généralement tendance à susciter une grande attention au sein de l’opinion publique en France. C’est ce qui s’observe notamment ces derniers temps avec l’affaire concernant Claude Guéant et ayant conduit à son incarcération depuis la semaine passée. Une affaire qui continue d’avoir son lot d’incompréhensions malgré les développements publics fournis jusque-là.

 

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Claude Guéant placé derrière les barreaux pour une affaire remontant à 2017

Pour ceux qui suivent l’actualité des hommes politiques français depuis plusieurs années, Claude Guéant n’est pas un personnage inconnu. Son implication dans de nombreuses affaires judiciaires n’est également pas un sujet nouveau.

Par contre, ce qui étonne plus d’un, c’est le fait qu’il soit emprisonné aujourd’hui pour une condamnation qui datent de quatre ans.

Claude Guéant avait été condamné en 2017 à deux ans de prison dont un ferme et un avec sursis et mise à l’épreuve dans l’affaire dite des primes en liquide. Il s’en était illégalement attribuée ainsi qu’à ses proches entre 2002 et 2003. Il avait également été condamné à cette occasion au paiement d’une amende de 75 000 euros et au remboursement de 105 000 euros pour frais de dommages et intérêts.

Pour ne pas donc s’être acquitté à temps de ses peines pécuniaires, l’ancien directeur de cabinet de l’ancien Chef d’État français Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 13 décembre dernier dans la prison de Paris-la Santé pour neuf mois de réclusion.

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Un détail intrigue au sujet du maintien en détention de Claude Guéant

Il est vrai que l’incarcération de l’ancien ministre de l’Intérieur français il y a une dizaine de jours répondait à la révocation de trois mois de sa condamnation avec sursis et de six mois de son délai de liberté conditionnelle. Depuis lors, les choses ont bien évolué.

Comme l’a confirmé son avocat maître Philippe Bouchez El-Ghozi, Claude Guéant a versé trois jours après sa mise en prison l’ensemble des versements financiers qui lui restaient à effectuer pour être en règle vis-à-vis de la justice. Une demande d’aménagement de peine et de remise en liberté a même été demandée juste après cela.

Malheureusement, les médias AFP et Europe 1 ont annoncé récemment que cette demande, adressée à la justice, ne fera l’objet d’une étude que le 19 janvier 2022. Cela implique donc l’homme de 76 ans à la santé fragile aura encore à passer près d’un mois derrière les barreaux.

« Je m’étonne d’un aussi long délai alors que tout a réglé en trois jours », a notamment affirmé son avocat à l’annonce de cette nouvelle.

 

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Une piste d’explication circule au sujet d’une telle décision

Selon certains juristes et analystes politiques, la non-remise en liberté immédiate de Claude Guéant est motivée par certaines considérations futures.

Il semblerait que l’homme politique français devra bientôt être entendu au sujet d’autres affaires judiciaires dans lesquelles il est également impliqué.

Il s’agira entre autres pour lui de répondre aux accusations de financement illicite entourant sa campagne aux législatives de 2012.

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