L’aventurier Jean-Jacques Savin est mort, sa tentative de traverser l’Atlantique à la rame fut sa dernière traversée !

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L’équipe de bénévoles qui suivait les aventures de Jean-Jacques a annoncé dans un communiqué de presse que le « corps de Jean-Jacques a été retrouvé sans vie à l’intérieur de la cabine de son canot l’Audacieux ».

Jean-Jacques Savin tire sa révérence

Le marin, qui s’est fait connaître en 2019 en traversant l’Atlantique dans un tonneau poussé par le vent et les courants, n’a donné aucun signe de vie depuis jeudi soir. Cette situation a inquiété sa famille qui l’a manifesté ce vendredi matin.

Un membre de l’équipe qui a perdu sa trace dans le nord de Madère a déclaré à l’Agence France-Presse : « Nous sommes très inquiets ». « Malheureusement, depuis 0 h 34 hier matin [vendredi], nous n’avons plus aucun contact ni aucune manifestation de sa part », ont-ils déclaré, ajoutant que le navigateur a activé « ses deux balises de détresse, indiquant être “en grande difficulté” ».

La « sécurité maritime portugaise avait localisé hier [vendredi] le bateau malheureusement retourné au large des Açores. Un plongeur a pu descendre et visiter l’embarcation ce samedi », indique le texte, ajoutant que cette fois, la mer était plus forte que d’habitude.

« L’océan a cette fois-ci été plus fort que notre ami, lui qui aimait tant la navigation et la mer. » Il a également déclaré que les « les circonstances exactes du drame » n’étaient pas encore connues.

Sa fille, Manon, affirme sur une page Facebook dédiée que « tout avait été mis immédiatement en œuvre en coordination avec les services de secours en mer français, portugais et américains ».

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Au moment du dernier contact, Jean-Jacques Savin se trouvait au large de la côte nord de Madère, en direction de Ponta Delgada, une petite île des Açores, pour effectuer des réparations.

Début de l’aventure fatale

Le 1er janvier, l’aventurier a été dérouté rapidement peu après son départ en raison des mauvais vents. L’itinéraire initial a été prolongé de 900 kilomètres. Il a ensuite été confronté à de graves problèmes d’énergie et de communication.

Il avait évoqué mercredi la « forte houle et la force de vent » sur sa page Facebook, ajoutant qu’il avait été contraint d’« utiliser son dessalinisateur manuel ». « Cela me coûte de l’énergie physique. Rassurez-vous, je ne suis pas en danger ! », a-t-il écrit.

Installé à Arès, dans le bassin d’Arcachon, il entend devenir « le doyen de l’Atlantique », en traversant l’océan Atlantique en canoë, une façon pour lui de se moquer de la vieillesse. Le 14 janvier, il a fêté son 75e anniversaire dans un canoë de 8 mètres de long et de 1,70 mètre de large.

Le dernier voyage

Il y avait 300 kilos de matériel à bord, dont des aliments lyophilisés, des points de chauffage, un harpon pour la pêche, des machines à eau électriques et manuelles, sa mandoline, du champagne, du Sauternes et du foie gras pour fêter son anniversaire. « Je pars en vacances vers le grand large, je prends trois mois de vacances », a-t-il dit joyeusement juste avant son départ.