Prévisions alarmantes sur le pouvoir d’achat : l’INSEE annonce une inflation record et la France est dans le rouge !

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Suite à la crise sanitaire provoquée par le Covid pendant deux années, et maintenant la guerre en Ukraine qui entraine une forte inflation, le PIB de la France a stagné en volume. Les premiers mois de l’année 2022 la croissance économique de la France a été quasiment nulle, pour cause, l’inflation est l’une des principales responsables dans cette crise économique.

« L’inflation a franchi la barre des 5 % sur un an en mai » selon l’Insee.

Les français ont raison d’être préoccupés par l’inflation folle annoncée

L’inflation est l’une des préoccupations principales des Français en ce moment. Certains ne parviennent pas à joindre les deux bouts à la fin du mois à cause de la flambée des prix de l’énergie, les achats de première nécessité augmentent et bien entendu le prix de l’essence est très haut. Des dettes se créent chez la plupart des Français. Et dans les petites et moyennes entreprises, souvent désemparées face à la hausse du carburant et des matières premières.

L’inflation ressentie par les français est certainement bien au-delà que l’inflation chiffrée. En effet, l’inflation est calculée sur un panier de produits allant de produits de première nécessité à des produits qu’on a rarement l’occasion d’acheter, telle qu’une voiture par exemple. Au bout du compte, l’inflation était de 5%, mais si on se fie uniquement à l’inflation concrète du prix d’un caddie rempli au supermarché proche de chez soi, alors on est bien au-delà. Les français, sans être économistes constatent des hausses de 10 à 30% depuis plusieurs semaines.

Et le pire, c’est que certains économistes annoncent une inflation qui va croître pendant des mois.

La dette de la France et de sa croissance incessante

Pour rappel, le produit intérieur brut est l’indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques. La variation du PIB permet d’obtenir le taux de croissance économique d’un pays chaque année.

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Une augmentation du PIB signifie une croissance économique d’un pays, à contrario, une diminution représente une décroissance économique. Actuellement, le PIB de la France se trouve à 0%, après avoir augmenté en 2021. En effet, suite aux différents confinements, les activités ayant reprises, la croissance économique avait atteint 7% en 2021, d’après l’Insee. Il étaient facile de voir le PIB remonter en 2021 mais en 2022 il aurait aussi pu continuer cette progression, partant de plus en 2020.

Une demande intérieure faible

La stagnation de la situation économique peut s’expliquer également par la faiblesse de la demande de notre pays. Dès ce début d’année 2022, les Français ont connu la vague d’Omicron et la guerre en Ukraine avec la Russie.

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le pouvoir d’achat des ménages ayant chuté « nettement » de 1,9 % au premier trimestre, grevé par l’inflation.

Actuellement, les Français dépensent moins que les années précédentes ce qui est lié au recul de la consommation des ménages et à l’augmentation des prix.

Variation du PIB en France en 2022 avec commerce extérieur, investissement et consommation
Source : site de l’Insee.fr

L’Insee a également annoncé le mardi 31 mai 2022 que le PIB de la France s’était finalement contracté de 0,2 % au 1er trimestre. Une première estimation tablait sur une croissance nulle. L’institut a indiqué également que l’endettement public français a été ramené fin 2021 à 112,5%.

La dette de la France continue de grimper

En mars 2022, la dette est établie à 2813,1 milliards d’euros. Cela s’explique par le fait que les dépenses sociales sont de plus en plus importantes, et donc les dépenses publiques sont croissantes.

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Un pouvoir d’achat qui recule nettement

L’inflation provoque une hausse des prix tandis que de l’autre côté le prix de la consommation des ménages accélèrent (+1,3 % après +0,8 %). Ainsi, le pouvoir d’achat des ménages baisse nettement ce trimestre (–1,8 % après +1,1 %) d’après l’Insee.

La crise des Gilets jaunes a été une image parfaite de cette problématique :

  • difficultés pour beaucoup de ménages à finir les fins de mois,
  • sentiment d’abandon et la désertification du territoire,
  • colère face à l’absence de solution.

Cet excédent de dépenses sociales est dû à la régression du secteur industriel qui ne contribue plus que pour 10 % seulement à la formation du PIB, alors qu’il devrait être d’au moins 18 %.

Une dette au-dessus des limites fixées

La dette publique et le déficit public évoluent toutefois au delà des limites fixées par les règles budgétaires de Maastricht qui tolèrent une dette à 60% du PIB et un déficit à 3%, entrées en vigueur en 1993.